Le renouveau paroissial n’est pas un mythe. Il dépend moins cependant de méthodes à appliquer servilement que d’une créativité locale qui prenne en compte la mutation sans précédent du tissu ecclésial.
À Figeac, pour bâtir une paroisse nouvelle, il a été fait appel au « BTP ». Normal, lorsqu’il s’agit de lancer un chantier. Sauf que, dans le Lot, il n’est pas question de travaux publics mais bien de transformation pastorale. Dans la petite sous-préfecture occitane de 10 000 habitants et la paroisse qui en épouse les contours, le « BTP » est ainsi l’acronyme de « Bureau de transformation pastorale », un groupe de cinq laïcs autour du curé, l’abbé Guillaume Soury- Lavergne. Son rôle est décrit sur le site Internet de la paroisse : « Le Bureau de transformation pastorale est l’équipe chargée de coordonner toutes les prospectives et les réalisations paroissiales. » Elle a pour « mission de transformer la paroisse, en la rendant toujours plus conforme à notre vision: “aujourd’hui, choisir de rencontrer Jésus, se laisser aimer, et l’annoncer dans la joie”».